Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 12, 1922.djvu/71

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SERGE.

Miraculeusement bien, comme si vous aviez mis un cierge pour moi à Sainte-Clotilde…

(Revient Gabrielle avec les chapeaux.)
BIANCA.

Nos chapeaux…

SERGE, (s’inclinant, à Jessie.)

Mademoiselle, enchanté d’avoir fait votre connaissance.

JESSIE.

Monsieur… Et guérison complète, j’espère.

SERGE.

De quoi ? Ah ! oui ! Oh ! vous savez, une main de plus ou de moins, dans la vie, c’est si peu de chose !

LE DUC.

Il vous reste la gauche.

SERGE.

Bien dit ! (Riant.) Vous qui êtes le plus parfait gaucher que je connaisse ! (Entraînant son père.) Au fait, je ne vous avais pas vu depuis les drags. (Il se retourne et salue encore.) Mademoiselle… (Au duc.) La victoire de votre écurie, et le krach anglais m’ont rempli de joie…

(Les voix disparaissent, tout le monde est sorti par le jardin. Jessie reste. On l’entend parler à la porte de droite.)
JESSIE.

Il y a longtemps que Georgette est partie ?

UNE VOIX, (répond.)

Trois quarts d’heure à peu près, Mademoiselle.