Peuh ! (Georges a pris son mouchoir et lui essuie la main. Jeannine essaye de se rapprocher.) Georges !
Allons, il faut vous en aller, Jeannine. Vous savez que je vous lis, à tous, le premier chapitre de mon livre, dans un quart d’heure ? Vous en êtes, n’est-ce pas ? oui ?… eh bien alors, il faut vous en aller…
Venez, Georges, ce soir… vous ne voulez pas ?
Non.
Oh !
Dans les campagnes, quand l’enfant souffre, Jeannine, et qu’il a la fièvre, les gens qui le soignent, autour de lui, ayant défense de lui donner à boire, répandent parfois un peu d’eau, sur les carreaux de la chambre, pour que la fraîcheur en arrive jusqu’à l’enfant et qu’il se calme… Contentez-vous, Jeannine, de ce que j’en peux répandre et tâchez d’être heureuse, s’il vient parfois jusqu’à la fraîcheur de quelque larme évaporée…
Venez !
Oh ! maintenant, Jeannine, je vais me fâcher !
Georges !
Assez !… Allez-vous-en ! Victor ou Odette vont arriver d’un moment à l’autre. Allez-vous-en !