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LA MASLOWA.
Non, mon petit loup…
NEKLUDOFF, se découvrant et se mettant en pleine lumière.
Du tout ?
LA MASLOWA, rougissant tout à ccup avec un tremblement.
Il me semble… je ne suis pas bien sûre de vous reconnaître…
NEKLUDOFF.
Je suis venu te demander pardon, Catherine.
LA MASLOWA, cri étouffé.
Ah ! (Un temps.) Pourquoi ?… Qu’est-ce que vous voulez ?
(Elle a dit cela, la tête dans les épaules, rauque et farouche tout à coup.)
NEKLUDOFF.
N’ayez pas peur, je suis venu parce que… je me sens lourdement coupable envers vous. Je… je sais qu’il vous est difficile de me pardonner, n’est-ce pas ? mais s’il n’est plus possible de réparer le passé, je suis résolu à faire maintenant tout ce que je pourrai, et…
LA MASLOWA, l'interrompant sans l’écouter.
Dites-moi, comment avez-vous fait pour me trouver ?
NEKLUDOFF.
Ah ! oui… c’est avant-hier, à la Cour d’assises, quand on vous a jugée. J’étais juré, vous ne m’avez pas reconnu ?