Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/277

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GEORGET.

Je t’ai répondu.

RICHARD.

Ah !

GEORGET, (qui s’est repris, à Irène.)

Oh ! mais il est d’une humeur, ce soir !…

IRÈNE, (à Richard.)

Pourquoi es-tu revenu ? Tu ne vas pas là-bas ?

RICHARD.

J’étais remonté, en attendant ; il n’est pas minuit, je suis en avance. Mais je ressors à la minute.

IRÈNE.

Alors, en définitive, que vas-tu lui dire ?

RICHARD, (sèchement.)

Ce qu’il faudra. Ne te préoccupe pas de ça.

GEORGET.

Il n’est pas à prendre avec des pincettes.

(Richard se dirige vers la porte de sortie.)
IRÈNE.

Tu t’en vas ?

RICHARD.

Oui.

IRÈNE, (vivement.)

Mais Georget s’en va avec toi.

GEORGET.

Oui, oui. Je t’accompagne.