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BOUDIER.
Eh ! vendredi ou samedi de la semaine prochaine…
ROSINE.
J’espère que, chaque fois que vous viendrez à Paris, monsieur, vous voudrez bien ne pas m’oublier.
BOUDIER.
Mais certainement, madame !…
MADAME LAUB.
Puisqu’on reste un instant, je désirerais m’arranger les cheveux et me mettre un peu de poudre… Y a-t-il une glace ?
LAUB.
C’est pour le centaure, la poudre et le rouge. Ce n’est pas pour moi que vous vous rétameriez le visage ?
MADAME LAUB.
Bien sûr.
LAUB.
Madame Laub, je vous prie d’être polie avec votre mari.
MADAME LAUB.
Monsieur Laub, ne m’appelez pas Madame Laub. Ça sent la boutique.
ROSINE.
Allons ! Allons ! Il faut qu’ils se chamaiillent tout le temps, ces deux-là.
(Elles se dirigent vers la salle à manger pour arranger leurs toilettes.)