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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/235

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THÉRÉSETTE.

Très bien.

ROSINE.

C’est cavalier.

LAUB, (à Boudier.)

Ça ne doit pas être de lui. J’ai lu ça dans des journaux illustrés, chez le coiffeur.

SAINT-VAST.

D’ailleurs, on peut les prendre par les deux à la fois !…

MADAME LAUB.

Goulu !…

THÉRÉSETTE.

Alors, ce doit être l’amour complet.

MADAME LAUB.

L’oiseau rare, l’impossible amour.

ROSINE.

Allons donc ! L’amour, on peut très bien s’en passer… Témoin…

SAINT-VAST, (péremptoirement.)

Les femmes qui n’ont pas d’amant ou de mari, j’ai toujours envie de les conduire à la fourrière…

ROSINE.

Il est gai. (À Saint-Vast.) Avez-vous un carnet de poche ?

SAINT-VAST.

Je l’ai sur moi.

ROSINE.

Détachez-en trois feuilles, nous écrirons toutes les trois notre opinion personnelle sur l’amour,