Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/234

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THÉRÉSETTE.

C’est bien démodé… On ne sait plus quoi dire !

MADAME LAUB.

Ah ! Il n’y a encore que lui de vrai, ma chère.

ROSINE, (à Saint-Vast.)

Nous serions curieuses d’avoir l’avis d’un sportsman sur l’amour !…

THÉRÉSETTE.

Ah ! l’avis des sportsmen sur l’amour, c’est le doute !

SAINT-VAST.

Mais vous me mettez tout le temps sur la sellette, mesdames… Mes idées ne sont, certainement, pas bien intéressantes à connaître.

ROSINE.

Mais qu’en savez-vous ?… Comment conquiert-on le cœur des femmes, voyons ?

THÉRÉSETTE.

Allez-y d’un petit axiome !

ROSINE.

Eh bien, quel silence ! Nous attendons.

SAINT-VAST.

Je cherche… (Il prend une chaise et s’assied à califourchon.) Voilà…

LES DAMES.

Ah !

SAINT-VAST, (sentencieux.)

Il y a deux manières de prendre les femmes… par la taille ou par le sentiment.