Taisez-vous ! Ne me regardez pas ainsi… Oh ! mais je sens que je vais vous adorer !
Je t’adore, je t’adore, je t’adore !
Jamais je n’ai eu une pareille impulsion. Jamais je n’ai osé ce que je viens d’oser. Vous me croyez. Je ne me reconnais pas. Il y a si longtemps que je rêvais d’un être qui vous ressemblait. Vous n’irez pas voir cette méchante femme, dites ?
Je vous le promets.
C’est que je suis très jalouse, vous savez. (Avec éclat.) Mon Dieu ! vous allez me faire souffrir. Ce que vous allez me faire souffrir ! Je ne vous connais pas, et j’ai déjà envie de vous crier : « Vous ne me tromperez pas, dites !… »
Non, non… Je t’adore. Je ne te tromperai pas, Rosette !
… ine… Rosine… Et vous, Victor, n’est-ce pas ?
Je n’en suis pas plus fier pour ça.