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SUZANNE.
C’est du beau !
ROGER, (riant.)
Oh ! qui n’a pas eu sa cousine complaisante ?… Dis donc, est-ce qu’elles étaient toutes comme cela à l’Assomption ?
SUZANNE.
Ça dépendait des classes… À y réfléchir, toutes les élèves de la sœur Marie-Paul ont mal tourné. Mais celle-ci a failli se faire religieuse.
ROGER.
Le bon Dieu l’a échappé belle !
SUZANNE.
Il y a un mystère là-dessous, je te dis… quelque chose…
ROGER.
Il y a l’intervention de la musique, voilà !… le prestige éternel, la sonate pathétique, les valses de Chopin… Tout ça, c’est la faute du piano… Quel titre pour un roman, « La faute du piano » !
SUZANNE.
Ne plaisante pas. Je trouve cela lugubre, au fond… Elle va traîner la misère.
ROGER.
Et lui le cachet.
SUZANNE.
Il faudra vraiment tâcher de lui trouver de l’ouvrage, n’est-ce pas, Roger ?