Allons bon… voilà qu’elle prend tout le monde à témoin !… Ça va être un scandale !
Enfin, n’est-ce pas, madame Garzin, il veut faire enlever son tableau du Luxembourg parce que c’est moi qu’il représente. N’est-ce pas que vous ne comprenez pas cela ?
Elle a raison, monsieur Bernier… Il me semble qu’il n’y a aucun déshonneur, bien au contraire, à avoir posé pour son mari.
Mais ce n’est pas ce que je veux dire !
Ah ! si toutes les femmes légitimes des peintres qui ont posé pour leurs maris faisaient enlever les toiles qui les représentent, mais il n’y aurait plus de tableaux dans les musées !
Évidemment, évidemment.
Ainsi, moi, je suis au musée d’Amiens.
Et moi, au musée de Quimper ; et j’ai posé un tableau de mon mari, très décolleté, qui se trouvait chez Monsieur Chauchard. Eh bien, que voulez-vous,