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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/104

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nous n’en sommes pas gênés, Paul et moi. Ce n’est pas notre tare, c’est notre gloire, à nous !

(Les chineurs Rolsini et Gréville se poussent le coude.)
LOLETTE, (triomphante.)

Ah ! tu vois !

GRÉVILLE, (à Rossini.)

Je ne vendrais pas ma place pour cent sous !… C’est à se rouler.

BERNIER, (poussant sa femme.)

Entendu, entendu !… Tu resteras au Luxembourg !… Tiens, voici la danseuse grecque qui arrive dans l’atelier. Va la recevoir ! Allez toutes !

(Il les pousse dans l’atelier en maugréant.)


Scène V


BERNIER, GRÉVILLE, ROLSINI, TABOUROT, LAFARGUE, puis GARZIN

BERNIER.

Et puis, ne rigolez pas, vous autres !

ROLSINI, (riant.)

Allons ! ne soyez pas injuste ! Elle est si bonne fille !

BERNIER.

Oui, je sais qu’elle est dévouée et gentille… et que je l’aime beaucoup… mais, tout de même, il y a des moments exaspérants ! Entre amis, on peut parler, n’est-ce pas ?