Ah ! les vingt-cinq premières années d’une femme… elles marquent toujours ! C’est indélébile… c’est dans la peau.
Le voilà qui la lâche devant nous, par respect humain.
S’il pouvait la lâcher derrière, mais tout à fait, quel service il se rendrait !…
Oui, mais, allez-y… je suis habitué.
Je voudrais que vous me voyiez !… Je fais tous mes efforts pour la dresser… tel un compotier qu’on ne peut mettre en équilibre. (Rires.) Elle a une douce résistance opiniâtre contre laquelle on se briserait. Entre nous, tout cela n’a pas grande importance, je sais, mais enfin !…
Bah ! qu’importe, mon ami ! Et puis, c’est vous qui l’avez légitimée !
Et à une époque où vous n’étiez fichtre pas légitimiste !
Eh bien, vous venez, les hommes ? Je vous présente Mademoiselle Isadora Lorenz.