Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/398

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MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Courage, toi !

FÉRIOUL.

Vous de même… faites bonne figure, n’est-ce pas ? Moi, du moment que j’ai eu le courage du départ, j’aurai celui du retour…

(On entend les grelots de la voiture se rapprocher. Les enfants traversent la pièce en courant et vont sur le perron. On les voit faire des signes avec la main et crier : « Maman ! Maman ! Bonjour, maman ! » Férioul et sa mère, à l’intérieur, sont hésitants, angoissés.)
MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Va.

LES ENFANTS, (sur le perron.)

Comment vas-tu, petite mère ?

CHARLOTTE, (apparaissant sur le perron.)

Bien, mes enfants.

(Elle entre. Férioul va à elle.)
FÉRIOUL.

Bonjour, Charlotte.

CHARLOTTE.

Bonjour, Maurice ; bonjour, ma mère.

FÉRIOUL.

Et le voyage s’est bien passé, en somme, du moins comme résultat ?

CHARLOTTE.

Oui, Maurice, je suis seulement bien, bien fati-