Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/399

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guée… (Elle embrasse encore ses enfants.) Bonjour, mes petits… Vous allez tous bien ?

(Elle les étreint. Elle regarde autour d’eux avec anxiété.)
FÉRIOUL.

Mais oui, pas mal, tu vois ; je suis en pleine réception scolaire ! je n’ai pas voulu déranger la fête.

CHARLOTTE.

Je crois bien, tu as très bien fait.

JEANNETIER, (se retournant.)

Je n’aurais jamais cru que vous arriviez par ce train-là, Charlotte. Je vous attendais ce soir, moi.

CHARLOTTE.

Bonjour, Frédéric.

JEANNETIER.

Très éreintée alors de votre petit voyage… Si j’avais su, j’aurais été vous chercher à la gare…

CHARLOTTE.

Vous êtes trop aimable.

FÉRIOUL.

Si tu veux monter dans ta chambre tout de suite ?…

CHARLOTTE.

Oui, je vais monter. Je crois que je me coucherai… À part ça, il n’y a rien de nouveau ici ?

FÉRIOUL.

Mais non… Attends, je suis à toi dans une se-