Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/60

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BERNIER.

Il doit être tellement furieux !… Mais il a voté tout de même.

LOLETTE.

Tu crois ça, toi ?

BERNIER.

J’en suis sûr… C’est un honnête homme… Il vient d’essayer de m’être désagréable, mais je le connais, il a voté parce qu’il trouvait mon tableau bien…

LOLETTE.

Admettons… mais il pouvait se dispenser de venir… Surtout, sachant que c’est moi qui l’ai posé, ton tableau.

BERNIER.

Bah ! C’est le signe du triomphe !… quand le soleil remonte… Eh bien, Suzon, ne restez pas le nez dans votre gosse !…

SUZON.

Je vous laissais causer.

LOLETTE.

En voilà d’une autre ! Hum ! hum ! Certin !

(Entre le vieux Certin, accompagné de sa femme, ils s’installent à gauche.)
CERTIN, (à sa femme.)

Je n’en veux plus !…

MADAME CERTIN.

Là !… Tu auras la solitude complète… On ne nous verra pas. Allons, courage ! Dans un quart d’heure, songe, tout sera terminé.