Monsieur, je crois au contraire que, devant de pareilles paroles, un tel accès de démence… je n’ai qu’à me retirer… Mon mari est là pour vous répondre.
Non, Madame !… Et je ne peux pas lui demander raison !… C’est bien ce qu’il y a de pire !… Mais j’ai des volontés à dicter. Nous aurons la main, vous et moi, Madame, à ce qu’elles soient tenues, j’en réponds ! Allons donc, ne faites pas tellement l’étonnée ! Votre responsabilité envers nous est aussi engagée, car vous étiez nos amis intimes, vous connaissiez la valeur et la moralité de votre mari…
Monsieur, je vous somme de vous expliquer !… Vous prononcez les paroles les plus abominables… et devant sa femme… je ne sais comment vous osez…
Votre mari a déshonoré ma fille, entendez-vous !
Ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas vrai !… vous mentez ! C’est effroyable de me dire des choses pareilles !… Une preuve !… une preuve !…
J’en ai mille. Allons, ne tergiversons plus, lisez cela, vous serez fixée…