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LIANE.
Oui, encore celui-là ! (Reprenant la houppe.) Merci. Vous êtes bien aimable.
MAURICE, (donnant une tape à la grenouille de faïence sur son coussin d’or.)
Bonjour Benoît !… Il n’a pas changé, Benoît. (À Aline.) Je te présente un vieil ami de la maison, le fétiche !
(Il embrasse Benoît et le passe à Aline.)
LIANE, (riant.)
Alors, vous vous aimez toujours, tous les deux ?
MAURICE.
On s’adore. Elle est si gentille !
LIANE.
Vous êtes deux vrais gosses, tenez ! Ç’a l’air de devenir tout à fait sérieux ?
MAURICE.
J’en ai peur. Où vas-tu au théâtre ce soir ? Probablement à la répétition des Fol.-Berge.
(Il abrège l’expression en argot du boulevard.)
LIANE.
Oui.
MAURICE.
Avec qui donc y vas-tu ?
LIANE.
Rantz.
MAURICE.
Naturellement, ça ne se demande pas.
LIANE.
Mais si, ça se demande, maintenant. Et puis Lorédan.