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MARTIN PUECH, (comme si le nom lui revenait.)
Ah ! parfaitement ! Parfaitement !
HONORINE, (à Madame de Chevrigny.)
Il a dû se commander une douzaine de chemises chez lui, il y a quelques années. Seulement, comme il a dû être estampé, il n’y a pas refichu les pieds. (À Madame de Chevrigny qui lui serre la main.) Pas vous !… J’ai besoin de vous une minute encore. Laissez partir les mâles.
ARNOULD.
Alors… à un de ces jours, Honorine.
HONORINE, (du ton de quelqu’un qui n’ose jamais.)
C’est ça, je passerai te voir un de ces jours. Bonjour à Alice.
ARNOULD.
Oui, cet hiver, elle n’a pas été très bien.
HONORINE.
Il a fait si froid. (Arnould sort.)
ALLARD, (qui s’était tenu prudemment à l’écart, depuis le commencement de cette scène.)
Bonsoir, Nono…
HONORINE.
Tu n’étais pas encore parti, toi ! Ah ! je te retiens, mon garçon !
ALLARD.
Tu n’en as pas l’air.
(Nono lui pince vigoureusement l’oreille.)
HONORINE.
Tiens, voilà comme je te serre la main ! Et c’est donné !