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MAURICE.

Bien sûr. Au revoir, m’man !…

LIANE.

Au revoir, mon petit. À un de ces jours !

MAURICE.

C’est ça, téléphone-moi. (Sur la porte.) Et merci pour nous deux.

LIANE.

Il n’y a pas de quoi… vite, vite !

(Ils sortent.)


Scène VI


LIANE, LORÉDAN

(Liane reste seule, se met vivement au piano quelques secondes. Raymond introduit Lorédan.)
LIANE.

Vous arrivez bon premier, Lorédan… Personne n’est là, vous le voyez, et d’ailleurs la revue ne commencera pas avant dix heures.

LORÉDAN, (lui baise la main.)

Tiens ! Vous avez changé de coiffure ! Ça n’est pas mal !… Vous ressemblez à une Portia, un buste de Romaine… Voyons sous la lumière. Toujours belle !

LIANE.

Toujours est de trop…

LORÉDAN.

Oh ! chez moi, c’est une locution invétérée.