Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/105

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EDWIGE.

Mais, certainement, Madame. Voilà… notre pavillon est juste en face. Vous voyez… c’est là que je vous ai conduite tout à l’heure.

LA DIRECTRICE.

C’est juste…

EDWIGE.

Je vous précède.

PÉLISSIER.

J’ai mis aussi mon vestiaire dans votre salle de billard. Vous permettez ?

(Edwige entre dans le pavillon de gauche dont on voit les fenêtres éclairées suivie de Pélissier et de la directrice.)
UNE DAME, (à Blondel.)

Vous habitez ce pavillon ?

BLONDEL.

Lors de mon mariage, il y a deux mois, Bouguet a eu l’amabilité d’affecter ce pavillon à mon ménage. Ma femme est toujours un peu délicate de santé. Il lui a été très agréable de demeurer dans les jardins.

LA DAME.

Mais ce sont d’admirables jardins. Monsieur. Nous ne nous attendions pas à en trouver d’aussi beaux à l’Institut Claude-Bernard.

BLONDEL.

Toute cette partie sont les vestiges du vieil hôtel de Chevigny. Oh ! il en reste très peu de chose, mais elle est considérée comme partie historique… et là où nous avons organisé cette petite cérémonie c’était l’ancienne orangerie.

LA DAME.

Monsieur et Madame Bouguet habitent dans l’Institut Claude-Bernard lui-même ?