Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/106

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BLONDEL, (montrant au loin les murs du bâtiment.)

Oui, là, de ce côté-ci. C’est un institut autonome. Le directeur pouvait s’y loger.

(Edwige sort du pavillon avec la directrice.)
LA DAME, (à la directrice.)

Vous venez, Madame Duruy ?

MADAME DURUY.

Certainement.

BLONDEL.

À droite, il y a la grille de sortie sur la place des Invalides… Voulez-vous que je vous accompagne ?

MARCELLE, (venant de la salle et courant à la directrice.)

Oh ! Madame, il faut que je vous remercie. Ces gentilles paroles que vous venez de prononcer, la façon dont vous avez parlé de ma mère… je vous assure que j’étais très émue !…

MADAME DURUY.

Je vous souhaite, Mademoiselle, de marcher sur les traces de cette femme prodigieuse.

MARCELLE.

J’y tâcherai, sans oser l’espérer.

(Elles s’en vont. Edwige reste avec Blondel.)
BLONDEL.

Tu ne les accompagnes pas, toi, ma chérie ?… Les deux seules femmes de la soirée, pourtant !

EDWIGE.

Marcelle y suffit… et puis, je suis fatiguée, rompue.

BLONDEL.

Oui, tu as mauvaise mine, ce soir.