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EDWIGE.
Oh ! je t’en prie, ne t’occupe pas de moi.
BOUGUET, (revient du fond et se retourne avant d’entrer dans la salle.)
Qu’est-ce qu’il y a ?
BLONDEL.
Ma femme est un peu incommodée par la chaleur.
BOUGUET, (s’approchant.)
Rien de grave ?
EDWIGE.
Rien du tout… J’étouffais un peu, j’ai pris l’air, voilà… Qu’on ne s’occupe pas de moi !
BLONDEL, (lui entourant la taille.)
Pauvre chérie ; c’est vrai qu’elle est pâlotte ! Elle a les yeux cernés. (Il rit bruyamment.) Eh ! eh ! des yeux de lune de miel, après tout !…
EDWIGE, (se dégageant en repoussant le bras de Blondel.)
Mais laisse-moi, laisse-moi.
BLONDEL, (étonné.)
Mon Dieu ! que tu es nerveuse ! Est-elle assez fébrile, hein, Bouguet ? Tu ne trouves pas cela extraordinaire…
EDWIGE, (s’en allant sur le rocking.)
Je vous en prie…
BLONDEL.
Bon, la voilà qui pleure !… Ma chérie !… Qu’a-t-elle donc ?
EDWIGE.
Je désire aller me coucher.
BLONDEL.
As-tu besoin des domestiques ? La femme de chambre elle-même est employée au buffet.