Mais le pouls m’effraie !…
Laurent !… Laurent !… (Grand silence. Elle se rapproche.) Mais vous ne voyez pas qu’il est mort !… Je vous dis qu’il est mort !…
Allez-vous-en… Madame… je vous en conjure.
Laurent !
Il ne respire plus. Le sang l’étouffe…
Au secours… Au secours !… (Des têtes apparaissent aux deux portes. Personne n’ose entrer. Elle se rapproche ensuite, peureusement, pas à pas.) C’est fini, n’est-ce pas ?
Pardon… Pardon… Pardon…
(Par la porte ouverte, Hervé se glisse.)
J’ai peur pour elle, maintenant. Elle m’effraie… Regardez-la !… Que va-t-elle devenir ? (Elle demeure toujours ainsi. Puis elle a l’air de sortir de cette stupéfaction et s’avance vers le corps de Bouguet. Elle touche hébétée, les yeux, le front. Ensuite, elle prononce tout bas « Chéri !… » Par les portes ouverte, des élèves, attirés par