Merci, Cormeaux. Il n’y a pas de plus joli geste que celui d’apporter des fleurs à une joie ou à un bonheur, merci, merci !
Les voilà tous dans le couloir. Empêchez-les d’entrer.
Tenez, Blondel… Dépêchez-vous, grand enfant, dites-lui un mot…
Edwige, je n’aurais jamais osé espérer une joie aussi subite, ni aussi grande. Je ne peux vous dire mon émotion, n’ayant même pas eu encore l’occasion de vous dire mon infinie tendresse, et c’est une chose admirable que de recevoir une récompense pareille avant même de l’avoir souhaitée.
Merci, Monsieur Blondel…
Blondel, veux-tu leur dire de m’attendre un instant ? nous allons à l’amphithéâtre. Deux mots auparavant à dire à ma femme. (Blondel remonte et Edwige s’éloigne. On voit Blondel haranguer au loin le groupe pressé des étudiants. Bouguet entraîne sa femme dans un coin.) Jeanne… Je veux te dire…
Embrasse-moi… C’est moi qui veux te deman-