Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/378

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MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Mariétou !… Mais, pécaïre, c’est maintenant la petite Madame Auger, celle qui est ici aujourd’hui…

FÉRIOUL.

C’est ça… Je l’ai invitée exprès… Vous rappelez-vous, c’est moi qui lui ai trouvé un brave mari.

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Elle est ma foi, maintenant, confiseuse-pâtissière dans la Grand’Rue.

FÉRIOUL.

Mais une chose que vous ignorez, bien certainement, c’est qu’un jour qu’elle pleurait après son abandon, pauvre fille, affalée contre un tas de foin, je l’ai consolée de très près…

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Eh bien ?

FÉRIOUL.

Vous ne sourcillez pas.

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Et, qu’est-ce que ça prouve, sinon que j’ai donné le jour à un robuste garçon qui n’avait pas froid aux yeux pour le bonheur des jolies filles… S’il a bu quelques rasades de trop… eh bien, le bon Dieu décomptera !…

FÉRIOUL.

Ce que vous trouverez peut-être moins joyeux,