Page:Battu, Moinaux - Pépito.pdf/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
VERTIGO.
––––Lorsque du nectar les flots en courroux, etc.

(Manuelita rentre chez elle.)


Scène IX.

MIGUEL, VERTIGO, ivre.
VERTIGO, se détirant.

Je crois que je m’étais endormi.

MIGUEL.

A-t-on jamais vu une pareille petite coquette !

VERTIGO.

Aïe ! j’ai les jambes engourdies… J’aurai pris une fausse position…

MIGUEL.

Que de pruderie !… On prévient les gens…

VERTIGO, regardant Miguel.

Ne tourne donc pas comme ça !…

MIGUEL.[1]

Aussi, c’est cet animal qui m’avait donné des idées…

VERTIGO.

Pourquoi donc tournes-tu ?… (Le regardant.) Tiens ! ils sont deux ! Mais caramba !… ne tourne donc pas !

MIGUEL.

Je ne tourne pas… Voyons, tiens-toi, et réponds !… Tu m’as dit, n’est-ce pas, que Manuelita n’était pas toujours trop cruelle pour toi, qu’elle t’aimait !…

VERTIGO, s’attendrissant.

Manuelita ! Ah ! mon ami !… Manuelita ! voilà une brave fille !… Elle ne peut pas me souffrir !… Et une vertu !… Aussi je la respecte comme la coupe du roi !… (Pleurant.) Je n’ai jamais pu toucher le bout de son petit doigt !… C’est rangé ! c’est honnête ! c’est pudique !…

MIGUEL.

Malheureux !… tu m’as donc trompé ?…

VERTIGO, riant.

Oui… oui… oui !…

  1. Vertigo, Miguel.