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accident n’est plus à craindre, les deux surfaces en contact des règles et de l’arc étant des surfaces planes.

Puisque nous n’avons pu supprimer la queue de notre cerf-volant, résignons-nous à la décrire. Cet appendice, qui d’ailleurs ne manque pas de grâce lorsque l’appareil flotte dans l’air, est destiné à donner au cerf-volant une stabilité relative qui lui ferait, sans lui, absolument défaut. La queue chez le cerf-volant joue le même rôle que chez le lézard, elle régularise les mouvements. Comme longueur, elle doit avoir au moins quatre fois celle du cerf-volant. On la compose d’une ficelle double sur laquelle on fait de simples nœuds embrassant des rectangles de papier. Ces rectangles doivent avoir comme dimensions une unité et demie de longueur sur la moitié de largeur (dans le cas d’un cerf-volant de 2m, ce serait donc 0m,30 sur 0m,15) ; on les froisse en les tordant vers leur milieu et l’on serre le nœud autour de chacun. Ils doivent être espacés d’environ une unité, soit 0m,20. Une olive en bois termine l’une des extrémités de la queue pour l’assujettir à la partie inférieure du cerf-volant, qui porte à cet effet une boucle en ficelle solidement attachée au roseau ou aux règles. On se contente d’habitude d’une ficelle unique. Mais il arrive que, sous l’action du vent, la queue s’anime d’un mouvement de