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Page:Batut - La photographie aérienne par cerf-volant.djvu/36

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nous aurons à craindre de déplacement pendant la pose. Cette planchette IJKL sera suffisamment amincie pour passer librement dans la coulisse ; elle sera percée en son centre d’une ouverture carrée FGMN, ayant de côté le diamètre de l’objectif. À l’une de ses extrémités IJ, nous la taillerons en biseau et nous collerons dans toute sa largeur, sur une longueur de 0m,02, deux feuilles de parchemin superposées qui formeront, avec le biseau, une petite encoche destinée à recevoir le caoutchouc servant de ressort. Ce caoutchouc IEJH sera fixé, d’autre part, soit à deux clous disposés convenablement, soit à la planche formant coulisse[1]. Le parchemin IJ sera aminci au papier de verre du côté opposé à l’encoche, ce qui permettra à la planchette arrivant à fond de course de pénétrer avec force entre les coulisses et de s’y trouver fixée par l’élasticité du parchemin, ce qui écartera tout danger de rebondissement[2]. L’arrêt sera obtenu à l’aide d’un loqueteau LP mobile autour d’un clou à vis. Ce loqueteau, placé dans le plan de la planchette obturatrice, viendra, par une de ses extrémités, fermer en partie la fente de la

  1. Nous nous servons d’étroits bracelets de caoutchouc dont nous augmentons le nombre suivant les besoins. D’ordinaire, deux nous suffisent.
  2. Voir, au sujet de cet accident, la Photographie en ballon, par Gaston Tissandier, p. 26 et 27.