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terre sera attaché à sa corde de manœuvre. Après avoir fixé l’appareil photographique au premier, l’opérateur allume la mèche (qui devra être d’une longueur suffisante pour donner le temps nécessaire aux diverses manœuvres) et l’aide, saisissant le premier dévidoir, l’enlèvera comme d’habitude et lui donnera aussi rapidement que possible toute la corde. Puis il marchera dans le sens du vent pour se porter auprès du second cerf-volant et remettre le premier dévidoir à l’opérateur. Celui-ci en détachera la corde (en retirant l’olive qui la termine de la boucle de corde qui l’y retient) et passera cette olive dans la boucle de la bride de dos du second cerf-volant. Pendant cette opération, l’aide sera revenu au second dévidoir qu’il saisira, et il enlèvera le second cerf-volant, aidé, du reste, par la traction qu’exercera sur lui le premier. Il se rapprochera du troisième, et la manœuvre se poursuivra comme pour le second. L’abatage s’exécutera de même, mais en sens inverse.

Avant d’aborder l’étude des moyens pratiques propres à nous faire connaître la hauteur du cerf-volant et les longueurs de corde qui doivent y correspondre, nous allons exposer un procédé très simple que nous avons imaginé pour prendre une vue cavalière en pays plat, même par temps calme.