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ce trou au moment voulu, projettera sur le papier sensible l’ombre des deux aiguilles et celle des divisions. Le déclenchement des deux obturateurs sera obtenu à l’aide du même courant ou de deux mèches de même longueur. En développant l’anneau de papier au gélatinobromure, on obtiendra en blanc sur fond noir les divisions tracées sur le papier végétal et, sur la portion que ces divisions ne couvrent pas, l’image également blanche de l’ombre produite par les deux aiguilles : l’aiguille index indiquant le point de départ, l’aiguille barométrique, la hauteur de l’appareil au moment de l’opération.

Nous n’entrerons pas dans le détail des calculs qui permettent de déduire les hauteurs des indications barométriques. On les trouvera dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes. Disons seulement que, pour obtenir la hauteur, en mètres, du cerf-volant avec une approximation généralement suffisante dans la pratique, on n’aura qu’à multiplier par 12 le nombre de millimètres compris entre les indications des deux aiguilles.

Nous prendrons comme exemple l’épreuve obtenue en même temps que la vue verticale reproduite dans la Nature du 23 mars 1889. L’écart entre les deux aiguilles est de 10mm,25 ; si nous multiplions ce nombre 10,25 par 12, nous obtenons 123m. Nous avons