qui n’a pu servir d’élément d’appréciation faute d’autres termes de comparaison a été néanmoins relaté à toutes fins utiles.
Les choses en restèrent là jusqu’en 1826. On projeta alors de construire un autre hôpital « dans l’enceinte et un peu au nord de l’ancien hôpital[1] » sur l’habitation « Journe », rive droite de la rivière Levassor. Ce projet n’eut pas de suite.
L’établissement avait droit à l’eau du canal de l’habitation la Trenelle, parce que c’est la Métropole qui, en 1831, a fait en grande partie, les frais de reconstruction de l’aqueduc (10.000 fr. environ)[2].
L’hôpital a été desservi par les Sœurs de Saint-Paul de Chartres dès leur arrivée dans la colonie en 1818 jusqu’en 1904.
La chapelle qui existe encore et dont le Syndicat d’initiative a fait repeindre l’extérieur du clocher pour en préserver le bois, a été construite à partir de 1843[3]. Les travaux continuèrent en 1846. Ils devaient coûter 72.500 fr.
En face de la chapelle, l’on voyait récemment encore la petite fontaine qu’un arrêté du 6 novembre 1866 avait autorisé M. Roy Camille à construire[4] non loin d’un bassin latéral de la rivière Levassor qui, ainsi que le débarcadère qui servait jadis à l’hôpital, avait été concédé aux enfants de M. Camouilly par arrêté du 14 janvier 1856[5].
L’hôpital a été désaffecté en 1935.
Cependant l’immeuble connut encore quelques jours d’activité pendant les fêtes du Tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France. Ces fêtes y furent en grande partie célébrées et mirent en évidence la beauté et l’étendue de cet emplacement et la nécessité pour la colonie ou la commune d’en faire l’acquisition. On pourrait y