Aller au contenu

Page:Baudelaire - Œuvres posthumes, I, Conard, 1939.djvu/317

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

toujours des confidents. Lui-même confident de Decazes et de Narbonne, comme Narbonne de Napoléon.

(Voir la fameuse anecdote de trente pages sur la terrasse de Saint-Germain. L’anecdote du général Foy à la Sorbonne et chez Villemain. Bonnes phrases à extraire. Villemain lui montre ses versions.)

Analyse rapide de l’œuvre de Villemain

Cours de littérature. — Banal compendium digne d’un professeur de rhétorique. Les merveilleuses parenthèses du sténographe : "Applaudissements. Emotions. Applaudissements réitérés. Rires dans l’auditoire." - Sa manière de juger Joseph de Maistre et Xavier de Maistre. Le professeur servile, au lieu de rendre justice philosophique à Joseph de Maistre, fait sa cour à l’insipide jeunesse du quartier latin. (Cependant la parole l’obligeait alors à un style presque simple.)

Lascaris. Cromwell. — Nous serons généreux, nous ne ferons que citer et passer.

Souvenirs contemporains. Les Cent-Jours. Monsieur de Narbonne. — Villemain a une manie vile : c’est de s’appliquer à faire voir qu’il a connu des gens importants.

Que dirons-nous du Choix d’études ? Fastidieuses distributions de prix et rapports en style de préfecture sur les concours de l’Académie française.

Voir ce que vaut son Lucain.

La Tribune française, c’est, dans une insupportable phraséologie, le compte rendu des Mémoires d’Outre-Tombe, assaisonné d’un commentaire de haine et de médiocrité.

Sa haine contre Chateaubriand

C’est bien la jugeote d’un pédagogue, incapable d’apprécier le grand gentilhomme des décadences, qui veut retourner à la vie sauvage.