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XLIV

LE FLACON



Il est de forts parfums pour qui toute matière
Est poreuse ; — on dirait qu’ils pénètrent le verre.
Quelquefois en ouvrant un coffre d’Orient
Dont la serrure grince et rechigne en criant,

Ou dans une maison déserte quelque armoire,
Sentant l’odeur d’un siècle, arachnéenne et noire,
On trouve un vieux flacon jauni qui se souvient,
D’où jaillit toute vive une âme qui revient.