Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/117

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de la transformation, pour que je m’arrête à ce système définitif.

Autre malheur : qu’est-ce que c’est que ces deux feuilles que vous me réclamez, si ce n’est les deux uniques que j’avais et que je vous ai retournées, le 19 ? — Ainsi, la poste les a donc perdues, puisque vous auriez dû les tenir, au moment où vous m’écriviez votre dernière lettre.

Il ne manquerait plus, pour comble d’infortune, que vous ayez encore opéré votre tirage, sans les attendre ; car,cette fois-ci, — dans ces deux feuilles, — il y avait de bonnes fautes.

Réparez donc, dans la feuille à recomposer, la question des guillemets, et, quant au reste, que le compositeur se conforme strictement à la dernière éreuve renvoyée, à ce que, malheureux que je suis, j’ai pris pour une épreuve.

Quant à votre proposition des quinze jours, oui, de bien grand cœur, — après que je vous aurai livré votre deuxième volume intégralement.

Vous me traitez comme un fou, je voudrais bien vous voir vous-même risquer un ouvrage de vous dans des conditions non absolument satisfaisantes.

Votre bien dévoué, et excusez ma tristesse.

A POULET-MALASSIS
Mardi, 24 Mars.

Mon cher Malassis, La quatrième feuille, que j’ai reçue ce matin, est