Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/118

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corrigée, avec bon à tirer. Les placards sont corrigés. Je regarde donc le travail comme presque fini.

Mais je suis trop inquiet pour vous envoyer quoi que ce soit, avant d’avoir reçu de vous :

1. — La première feuille, recomposée avec la nouvelle dédicace, d’après l’épreuve retournée portant bon à tirer, — y compris cette épreuve, pour que je puisse vérifier.

2. — L’affirmation que vous avez reçu toutes mes lettres, ainsi que les deux feuilles suivantes avec bon à tirer (2ème et 3ème), et que vous n’aviez pas tiré avant le bon à tirer.

3. — Que je sache si vous avez, dans ces précédentes épreuves, rectifié, de vous-même, le système des guillemets, comme j’ai vu avec plaisir que vous l’avez fait, cette fois.

Vous avez encore oublié de m’envoyer cette fois l’épreuve en double, ce qui m’empêche de servir L’Artiste, la Revue française, ou la Revue des Deux Mondes.

Quant à la question des frais, n’en soyez pas inquiet. — Je touche l’argent de mes feuilletons au fur et à mesure. Rien ne me sera donc plus facile que de vous rembourser.

Bien à vous.

Vérifiez toujours avec le plus grand soin l’épreuve finale, — celle que vous obtenez d’après l’épreuve portant bon à tirer.