Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/135

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voir produit un livre qui ne respire que la terreur et l’horreur du mal. J’ai donc renoncé à me servir de ce moyen. S’il faut me défendre, je saurai me défendre convenablement.

Aussi bien, Monsieur le Ministre, pourquoi ne vous dirais-je pas avec candeur que je vous demande votre protection, en tant qu’il soit possible de l’obtenir, à vous, qui, par votre esprit, encore plus que par votre position, vous trouvez le protecteur naturel des lettres et des arts ? Et les lettres et les arts, malheureusement, ne se sentent jamais assez protégés. Mais croyez bien que s’il ne vous est pas loisible de me l’accorder, je n’en persisterai pas moins à me regarder comme votre obligé ; je vous prie donc d’agréer les sentiments de gratitude et de respect avec lesquels je suis, Monsieur le Ministre, de votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur.



A POULET-MALASSIS
20 Juillet 1857.

Sérieusement, j’ai besoin de savoir tout de suite quel jour vous serez à Paris.

Ici, pas de saisie. — Qu’est-ce que c’est que la saisie d’Alençon ?

Ici, conflit entre les deux ministres, Moniteur et Intérieur. M. Abatucci a dit : Vous voulez donc entraver l’attaque ?

Je vous supplie de ne pas bouger et de ne faire