Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/136

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aucune démarche sans moi ; vous pourriez me contrecarrer. Je vous en veux beaucoup. Toute rédition devrait être vendue. Gardez tout cela pour vous.

Bien à vous.




A Me CHAIX d’EST-ANGE FILS

Je vous supplie, cher Monsieur, de ne pas négliger les monstruosités de La Chute d’un ange. Si vous voulez, je chercherai avec vous les passages.

Décidément, citez (avec dégoût et horreur) les bonnes ordures de Béranger : Le Bon Dieu, Margot, Jeanneton (ou Jeannette).

Tout à vous.



A MADAME SABATIER
Mardi, 18 Août 1857.

Chère Madame,

Vous n’avez pas cru un seul instant, n’est-ce pas ? que j’aie pu vous oublier. Je vous ai, dès la publication, réservé un exemplaire de choix, et, s’il est revêtu d’un habit si indigne de vous, ce n’est pas ma faute, c’est celle de mon relieur, à qui j’avais commandé quelque chose de beaucoup plus spirituel.

Croiriez-vous que les misérables (je parle du juge d’instruction, du procureur, etc..) ont osé incriminer, entre autres morceaux, deux des pièces