Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/141

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Bovary recule encore de quelques jours ! Quelle interruption dans la vie qu’une aventure ridicule !

La comédie s’est jouée jeudi, cela a duré longtemps !

Enfin, 300 fr. d’amende, 200 fr. pour les éditeurs, suppression des numéros 20, 30, 39, 80, 81 et 87. Je vous écrirai longuement cette nuit. Tout à vous, vous le savez.

A POULET-MALASSIS

Cher ami,

Je vais voir M. Pinard et M. Vaïsse, à 6 h. ; comme j’ai beaucoup à faire dans les quatre derniers jours, j’eusse été heureux de régler dès ce soir, avec vous, la marche que nous allons suivre, je ne fais pas appel.

Si je consens à me soumettre tout de suite, il y aura remise des amendes.

A MADAME SABATIER
31 Août 1857.

J’ai détruit ce torrent d’eniantillages amassé sur ma table. Je ne l’ai pas trouvé assez grave pour vous, chère bien aimée. Je reprends vos deux lettres, et j’y fais une nouvelle réponse. Il me faut, pour cela, un peu de courage ; car j’ai abominablement mal aux nerfs, à en crier, et je me suis réveillé