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deux éventails ou plutôt deux modèles d’éventail empire fort bien peints, — dont run,lç tableau de Thésée et flippolyte, de Guérin ; — je me propo- sais de vous les offrir, connaissant votre passion pour les choses de cette époque. Mais je me fii^ure à tort que personne n’a les mêmes idées que moi et que les choses doivent m’attendra interminable- ment dans les boutiques. A mon retour, ils avaient ’^'« paru.

’c vous remercie de tout mon cœur des excel- lents conseils littéraires que vous m’adressez. Ils sont excellents (abstractivement et généralement), surtout parce qu’ils viennent d’un excellent cœur ; mais je vous assure que, dans le cas présent, ils ont tort. Avant de faire mon installation définitive, il faut bien que je me débarrasse de tout ce que je ne pourrai pas faire là-bas.

Amitiés à Mosselmann.

AU y ours.

A POULET-MALASSIS

\’eniliedi, n » FéMlcr i858.

Mon cher ami,

fe suis désolé d’avoir échoué dans ma nég"Ocia-

w auprès de Delacroix. La première de ses rai-

is pour se défendre est : qu’il n’attache pas

une importance excessive à ses articles, mais

que, s’il se décidait à les publier, il faudrait faire de

très considérables remaniements. Or, il n’en a pas