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méthode, d’abord sous la pression cVune nécessité très urgente, et ensuite parce que, sur un billet de vous, M. T m’aurait rogné loo ou 200 fr. pour payer les sottises de M. M
Ainsi, mon cher ami, je vous avouerai sans phra- ses que j’ai compté sur votre amitié.
J*ai d’ailleurs peu de choses à vous dire, si ce
st que je suis, depuis longtemps, presque malade ; je suis dans une crise de froid, de tristesse et de cliques.
le n’ai pas encore eu le courage de classer mes paperasses en désordre depuis deux ans, et de cher- cher ros autographes. Seulement, je sais à peu près ce que je pourrai vous offrir : du Delacroix, du Sainte-Beuve, du Custine (Fleurs du Mal)^ et un George Sand, cruellement annoté par moi. Mais encore faut-il les chercher.
Je vous ai adressé V Arthur Gordon Pijm, mais ce n’est pas moi qui l’ai mis à la poste. L’avez-vous reçu ?
Daignez donc m’informer de ce que vous faites, et de ce que le parquet fait relativement aux deux cent soixante-dix exemplaires. #
La journée de demain vous suffît, n’est-ce pas, pour escompter et pour m’écrire ? D’ailleurs, le dérangement n’est pas grand, et pensez à mon extrême besoin.
La Madelène me charge de vous rappeler que vous lui avez offert Les Païens.
Tout à vous.