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Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/164

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l6o CHARLES BAUDELAIRE

A SAINTE-BEUVE

Mardi, i8 Mai i858.

Je crois que je tombe aussi mal que possible, n’est-ce pas ? Vous avez aujourd’hui des fonctions ; — mais, en venant vous voir après 4 b., je pourrai peut-être vous trouver. En tout cas, que je me trompe ou que je ne me trompe pas, si vous êtes occupé ce soir de vos affaires, mettez-moi à la porte comme un vrai ami.

Tout à vous.

A POULET-MALASSIS

Mercredi, 19 Mai i858.

Mon cher ami,

Je vous remercie de votre promesse et j’en profi- terai.

Dans peu de jours, vous aurez la délégation. J’étais obligé de lâcher pour quelquesjoursZ’0/>m/ ? ï Dour Le Haschisch qui sera livré le -22, et voilà pourquoi, vous ne pouvant pas escompter un billet à Alençon, je vous en demandais un de vous, escomptable par moi à Paris. Je n’ai donc rien à objecter contre votre prudence. Une seule obser- vation : vous me parlez de chat échaudé. Je sais à quoi vous faites allusion, mais cela ne me regarde