Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/168

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l6/( CHARLES BAUDELAIRE

veillaiicô ? Et, si on ne disait pas trop de bien des braves g^ens,commentles consolerait-on desinjures de ceux qui ne veulent dire d’eux que trop de mal ?

Enfin, je vous dirai, comme d’habitude, que tout ce qui sera votre volonté sera bien.

Tout à vous. Je vous aime plus encore que je n’aime vos livres.

A SAINTE-BEUVE

i4 Août i858.

Est-il permis de venir se réchaufler et se forti- fier un peu à votre contact ? Vous savez ce que je pense des hommes atonifiants et des hommes toni- ques. Si donc je vous dérange, il faut vous en pren- dre à votre qualité, encore plus qu’à mon infirmité. J’ai besoin de vous comme d’une douche.

A POULET-MALASSIS

3 Novembre i85S. Mon cher ami.

J’ai vu l’oncle Beuve, hier soir. Il a en vain cherché le traité Charpentier pour se bien rendre compte de l’étendue de son droit. Vous aurez donc à causer avec lui, à votre prochain voyage. Quand je vous verrai, je vous rendrai compte de celte fort longue conversation. Trois choses seulement : il a été très frappé de votre idée de portraits. — Gomme