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LETIRKS I^5() 179

VOUS faire une traite sans inscrire la date ? C’est vraiment fou.

—>i, an commencement de Mars, je n’ai pas entre les mains une somme assez forte pour vous expédier vos 80 fr., je vous enverrai un petit bil- let, payable ici, que vous escompterez très faci- lement.

Tout le monde m’oublie, mon cher. Les imper- tinences me poussent à la fureur, et je crois vrai- ment que je serai obligé d’aller à Paris arracher en personne 3oo fr. ici, là sBo, là i5o, etc.. Il n’y a rien de plus irritant que le silence des gens dont le devoir est de répondre.

Votre article sur Poe ?

Le troisième La Mésancfère ? Vous ne sauriez croire de quelle utilité pourront m’être les choses légères, non seulement par les images ^ mais aussi par le texte.

Les jugements dont vous me parlez sont bien étranges. Ici serait nécessaire Voltaire le maudit. Il me semble que, quand le mari ne se plaint pas, le cocuage est une institution, à la manière du ^ï’iel.

l’ai reçu une épreuve de Danse macabre, soit quinze strophes à 3 fr., pour le sieur Malassis.

Mais vous savez que Galonné n’a pas encore son Opium remanié, qui représente 4->oo ^^- que je lui dois. Ne s’était-il pas avisé d’affaiblir l’horreur ’ deux vers ?

A

liaijadère sans nez, irrésistible fçouge,