Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/19

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

primerie. Il m’est dû par conséquent une somme de 31 fr., — à cause de la cotisation, et d’autres frais. Il m’est facile de rembourser promptement la Société, d’abord par de la copie, — et ensuite par de la reproduction. — Un roman de moi, L’Homme aux Ruysdaëls, doit paraître prochainement à L’Epoque, et je tiens déjà à la disposition de M. Godefroy une nouvelle, Le Prétendant malgache, que j’aurais dû vous envoyer en même temps, mais que j’ai eu le tort d’oublier chez moi.

J’ai présumé que toutes les lenteurs qui ont contrarié la publication de La Fanfarlo m’autorisaient à vous prier de décider immédiatement cette mesquine question d’argent, si importante pour moi, même avant le renouvellement du Comité, s’il a lieu.

Veuillez agréer, Messieurs, l’assurance de mes respects bien sincères et de ma considération la plus distinguée.

CHARLES BAUDELAIRE DE FAYIS.