Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/190

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

si l’on prévoit qu’elle peut faire de la peine à un camarade. Babou sait bien que je suis très lié avec l’oncle Beuve, que je tiens vivement à son amitié, et que je me donne, moi, la peine de cacher mon opinion, quand elle contrarie la sienne. — Voilà des pensées qui sont faites pour être approuvées par vous.

Pas un mot de tout cela à Babou. Il rirait trop. Sa niche a réussi.

Pas encore un mot de Ducessois. C’est bien fantastique.

Tout à vous, toto corde, comme dit Chasles.

Vous savez, sans doute, que Silvestre a fait un fort beau discours à la Royal Society of Arts.

J’ai lu, ici, un charmant article du mauvais sujet, sur Chateaubriand et le commentaire de M. de Marcellus. Il n’a pas raté la pointe : Tu Marcellus eris.

A POULET-MALASSIS

24 Février.

(Date à jamais mémorable, et qui doit être chère à un vieux faubourien comme vous.)

…Voici un poème dont vous ne parlerez pas à du Camp. Je vais le lui expédier…

Vous voyez que l’air de la mer me profite.

Tout à vous.