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LETTRES 1809 187

A POULET-MALASSIS

… Ah ! vous aviez deviné l’affaire Sainte-Beuve- Babou. .rai reru, il y a quelques jours, une lettre épouvantable de Sainte-Beuve. Il paraît que le coup l’avait frappé vivement. Je dois lui rendre cette justice qu’il n’a pas cru que j’eusse jamais insi- nué une pareille chose à Babou. Je lui ai dit que les compliments et les conseils qu’il m’avait adres- sés, lors de mon procès, étaient chez vous, et que nous avions eu l’idée d’en faire la matière (à déve- lonper) d’une préface pour la seconde édition.

’ )u Babou a voulu m’être utile (ce qui implique un certain deg-ré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche, ou il a voulu, sans s’inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse. J’ai fait part de mon mécontentement à Asselineau, qui m’a répondu que je n’avais pas à ma plaindre, puisque cela m’avait valu une longue lettre de ronde Beuve.

le n’ai pas encore eu de nouvelles de vos %o35 fr. .jc voudrais bien ne pas aller à Paris, avant d’avoir payé cela mo^-même.

Voyez donc comme cette affaire Babou peut m’être désagréable,, surtout si on la rapproche de rcX ignoble article du Fir/aro, où il était dit : Que

passais ma vie à me moquer des chefs du ro-

/ntismey à qui je devais tant d’ailleurs.

. . . Vous ne pouvez pas vous faire une idée de