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190 CHARLES BAUDELAIRE

mal que je me suis donné. J’ajoute : il est indis- pensable que tout paraisse d’un seul coup, quel que soit le nombre de colonnes. L’article a été conçu et écrit dans ce but.

Si vous voyez M’^e Grisi, montrez-lui ma lettre.

Tout à vous.

Honfleur. Calvados. (Gela suffit.)

Tout cela est très ennuyeux. D’abord,je me suis mis dans un courant d’idées où probablement je ne serai plus, quand viendront les épreuves. De plus, si je me suis appliqué, c’est non seulement pour être agréable à Théo, mais aussi pour la sa- tisfaction de ma vanité. Enfin, je ne sais trop pour- quoi il me semble qu’Arsène n’a pas une très forte amitié pour votre père, ni pour moi. Inde, pas de désir de m’ètre agréable.

Autre histoire : vérifiez vous-même si tous les feuillets se suiv ent.

J’extrais de la lettre d’Asselineau :

… Il m’a été répondu que vous teniez à ce que vos épreuves fussent communiquées à Théophile, qui ne j-eviendra pas, dit-on, avant Avril. . . J’ai écrit cela à Ducessois, dans un moment où je croyais Théo revenu.

… Ces messieurs sont d’avis de passer à l’or- dre du jour, sauf â communiquer les épreuves au fils de Gautier.., C’est ce que je compte faire.

. . . D’autre part. J’entends dire qu’Arsène est d’avis de faire coïncider l’apparition de votre article avec le retour de Théophile… Absurde I