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Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/201

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LKTTREb 1609 197

Paris, le 2, la veille du jour où il est nécessaire de laire inscrire la pension de nouveau.

Le billet (que j’avais d’abord fait à un mois, et que j’ai renvoyé à deux, après avoir consulté mes recettes) est de 160 fr.Il restera donc 10 fr.,sur lesquels portez l’escompte. De ce qui restera, vous ferez faire un petit mandat que vous m’enverrez à Honjleur.

A propos, ma mère a payé plus de i.o35 fr. pour la traite, mais je ne me rappelle plus la dif- férence.

Merci pour vos costumes.

Tout à vous.

J’ai encore bien d’autres choses à vous dire, mais j’ai vingt lettres à écrire, aujourd’hui. Répondez-moi, demain.

Croiriez- vous que cet imbécile de Galonné a jeté ’ 'S hauts cris, en lisant Le Voyage ? Depuis qu’il st sûr de marcher, il est redevenu tatillon, et Itra-rédacteiir en chef. Et il a l’effronterie de me tourmenter pour avoir de nouveaux vers. // n’en nira pas. Il va avoir son Opium ; et je lui ai donné lia parole qu’en Juin je lui ferais deux nouvelles sses longues f qu’il paierait comptant (soit en bil- lets, soit en argent), à vous, bien entendu.

Nouvelles Fleurs du Mal faites. A tout casser, comme une explosion de gaz chez un vitrier. Mais, quoi que me dise la dame de Galonné, elles iront ailleurs que chez elle !

Réponse, tout de suite. — Plaignez-moi, cl