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LETTRES 1009 217

tent cUétre appiiijé par votre présence, pour nous faire donner le plus possible. Vous pouvez tou- jours escompter du 10 au i5.

S’il y a-lieu d’escompter le Duranty, que ce soit seulement pour nos affaires communes.

Le 8 (il sera temps), j’écrirai à de Rode (qui m’a offert 200 fr., dont je n’ai pas voulu) que je demande tout le salaire à^ Eurêka ; qu’il m’envoie, en argent, tout ce qu’il pourra, avec une lettre qui autorise M. Malassis à tirer sur lui à Genève, pour le reste. — Je viens d’écrire à Delacroix, pour savoir si votre tableau était prêt. Pas de réponse. Il est toujours par monts et par vaux.

Gautier et du Camp réclament toujours leur xemplaire de la brochure.

Rien de neuf pour Galonné, relativement à la subvention à reconquérir. Il paraît qu’il fait des abonnés. La Revue européenne passe chez Dentu, avec l’approbation du Ministre, qui ne donne plus que 60.000, au lieu de 120.000 fr.

Quant au moral, triste, triste ! je m’ennuie, et je me dégoûte de tout, et de tout le monde, avec une rapidité étonnante. Je pensais dernièrement

le je n’ai plus d’amis que ma mère et vous.

A propos du mot pontife, vous me ferez penser a vous raconter une histoire qui a failli me brouil- ler avec Galonné, et conséquemment anéantir votre

mtissement.

Tout à vous.