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2l8 CHAULES BAUDLLAIUE

A POULET-MALASSIS

ler Octobre iBSg.

Voilà tout ce que je puis vous dire ; Victor Hug-o, je le sais, fait sa correspondance le diman- che. Ce que je lui ai demandé est un vrai travail. Il ne peut pas, je crois, me le refuser. Je lui dédie les deux Fantômes parisiens, et la vérité est que, dans le deuxième morceau, j’ai essayé d’imiter sa manière.

De plus, je lui ai écrit une longue lettre, minu- tieusement explicative, en lui avouant que sa pre- mière lettre était perdue. Or, j’ig-nore comment et quels jours se fait le service de la voie par Lon- dres pour Guernesey ; mais, en mettant les choses au pire, et en supposant qu’il n’ait eu mon paquet que lundi, il va me répondre demain. Vous com- prenez que cette lettre, si elle est importante, peut faciliter la vente de la brochure. — Maintenant, pensez à ces deux choses : interlig-nez d’un point et préparez le portrait. — Je crois me rappeler que vous avez laissé la phrase qui avait trait au portrait de Bracquemond et qui désormais doit s’appliquer à un autre portrait.

Je ne connais pas ces messieurs, excepté Ph. de Ghennevières, et, très vaguement, M. Lacombe. Je ne crois pas que Ghennevières puisse remplacer, dans toute sa grâce romanesque et conjugale,